Le café a besoin de l'homme pour exister:
partout, l'homme intervient!
Pour la culture, délicate, la récolte, le tri,
le lavage, le séchage, le transport même.
Manufacturier, Au Moka reçoit le café vert
dans des sacs de jute de 60 à 70 kg.
Le torréfacteur surveille le déroulement des
opérations:
la chaleur - 200 à 250 degrés -
libère les huiles essentielles contenues dans les
grains,
et donne au café couleur, arôme et parfum. Sous le
regard averti de Jean-Claude Facchinetti,
son fils Andrea prélève des échantillons:
il acquiert l'expérience qui lui permettra, à
l'oeil
de déterminer le degré de torréfaction.
La torréfaction dure environ un quart d'heure.
En grillant, le café perd un cinquième de son
poids,
mais gagne un quart en volume
Quand il atteint la teinte désirée, le café est
versé
sur un tamis refroidisseur.
Il est brassé automatiquement:
il est important que la température baisse
rapidement,
afin que le café ne grille pas dans sa propre
chaleur.